Il
est deux heures du mat' quand je commence cet article. Comme depuis
plusieurs semaines déjà, je n'arrive pas à dormir, ou plutôt, pas à me
coucher. Je me connais assez pour savoir que je suis dans une petite
phase dépressive, et le meilleur remède reste l'introspection.
Le
climat politique me mine, certes, mais aussi les problèmes d'argent.
Mais aujourd'hui, je crois que j'ai ciblé le vrai problème : la
nostalgie. Je m'en suis rendu compte lorsque l'on m'a proposé d'aller à
une fête, et que je n'ose pas y aller par crainte de croiser des gens
que je connais.
Le
fait est que j'ai eu une vie sociale très active avant ma transition,
et je connais franchement beaucoup de monde. J'en ai mis pas mal au
courant, mais il en reste, et ces gens-là me manquent. Je recule depuis
trop longtemps à faire mes CO et j'en étais venu à me dire que c'était
trop tard pour le faire. Et puis, comme par hasard, j'ai lu cette simple
phrase "Il n'est jamais trop tard pour réparer ses erreurs." C'est un
lieu commun, sans doute, mais j'ai décidé que cela devait s'appliquer à
moi. Je vais prendre mon courage à deux mains et achever ce qui aurait
dû 'être depuis longtemps.
Pour ne plus avoir peur de croiser quelqu'un d'avant dans la rue.
Pour renouer des liens avec ceux qui me manquent.
Pour enfin m'épanouir sans boulet au pied.
Ce
message a valeur de coup de pied au cul. J'espère que fin mai, j'aurais
fait le tour. Il me reste à retrouver la liste de ces gens et à y
aller, petit à petit, prévenir tout le monde, absolument tout le monde,
et voir ce qui en découle.
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