Je n'ai pas posté ces derniers temps. Il faut dire que je suis
passablement débordé et que je ne prends pas le temps. J'ai pourtant
plein de choses à raconter mais fragmentons tout cela au risque de vous
infliger un pavé indigeste.
Aujourd'hui, j'ai choisi de parler de
psychologue. Pour rappel, mon psychiatre veut, avant de me donner
l'attestation, que je passe une batterie de test à savoir le MMPI, le
Rorschach et le WAIS. Il m'a conseillé un collègue que je suis allé
voir, étant donné que le rendez-vous était rapide, en CMP donc gratuit,
et que le psychiatre a confiance en ces résultats.
J'ai donc déjà
eu deux entretiens à une semaine d'intervalle, de 45 mn chacun environ.
Le psy, que je vais appeler Monsieur A. est un homme d'une cinquantaine
d'années, assez féminin et sympathique malgré un fait que je vais
exposer par la suite.
Ces entretiens ont pour but de mieux me
connaître afin que les tests aient un sens. Malheureusement pour moi,
mes entretiens se font en il/elle, oui, les deux il/elle. Il s'agit de
quelqu'un qui s'est pas mal interrogé sur le genre, qui dissocie
féminité/masculinité de l'état d'homme ou de femme, tout comme il les
distingue de l'orientation sexuelle. Une évidence ? Pas pour tous les
professionnels de santé, malheureusement.
Néanmoins, ses
conclusions pour le moment sont que je suis juste quelqu'un de mal das
son corps et il voudrait que je prenne davantage de temps pour poser ma
réflexion. Il a peut-être raison, mais il y a déjà plusieurs mois que je
suis convaincu, point que je détaillerai dans un prochain article.
Son
rôle actuel n'est "que" de me faire passer les tests. Il ne me fera pas
passer le MMPI,parce qu'il ne le juge pas nécessaire et n'a pas les
moyens de me le faire passer. Par contre, j'ai rendez-vous jeudi 19 pour
le WAIS, et je ferai plus tard le Rorschach.
En premier lieu, ses
conclusions m'ont fait paniquer puis je me suis souvenu du psychiatre
qui semblait prêt à me donner l'attestation. J'espère que les
conclusions de monsieur A. ne lui feront pas changer d'avis.
Ce
conclusions, il a l'air de les tenir du fait que je me serve de mon
corps dans sa totalité et que je sois capable d'avoir des relations
sexuelles tout à fait satisfaisantes. J'ai eu beau lui expliquer la
difficulté et la patience qu'a eu mon compagnon pour en arriver là, il
reste braqué sur le fait que je ne veux pas de phallo et que ma peur de
cette opération existe car j'ai encore peur de modifier mon corps. il
semble craindre que je ne m'aime pas plus au masculin. Ce qui est
possible mais je suis quelqu'un de complexe et ce qui ne me rend pas
heureux à l'heure actuelle n'est pas que lié à mon corps. Et oui, j'ai
le tort d'avoir un cerveau et d'être davantage inquiété parle monde de
l'emploi précaire, la situation des SDF, des prostituées, la pollution,
la condition animale...
Si je suis amené à devoir recommencer ce
parcours psy ailleurs, je hurlerai à qui veut l'entendre que je veux une
grosse bite et devenir joueur de foot professionnel, ça sera peut-être
plus simple.
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