mercredi 11 août 2010

Du psychiatre au psychologue

Je n'ai pas posté ces derniers temps. Il faut dire que je suis passablement débordé et que je ne prends pas le temps. J'ai pourtant plein de choses à raconter mais fragmentons tout cela au risque de vous infliger un pavé indigeste.
Aujourd'hui, j'ai choisi de parler de psychologue. Pour rappel, mon psychiatre veut, avant de me donner l'attestation, que je passe une batterie de test à savoir le MMPI, le Rorschach et le WAIS. Il m'a conseillé un collègue que je suis allé voir, étant donné que le rendez-vous était rapide, en CMP donc gratuit, et que le psychiatre a confiance en ces résultats.
J'ai donc déjà eu deux entretiens à une semaine d'intervalle, de 45 mn chacun environ. Le psy, que je vais appeler Monsieur A. est un homme d'une cinquantaine d'années, assez féminin et sympathique malgré un fait que je vais exposer par la suite.
Ces entretiens ont pour but de mieux me connaître afin que les tests aient un sens. Malheureusement pour moi, mes entretiens se font en il/elle, oui, les deux il/elle. Il s'agit de quelqu'un qui s'est pas mal interrogé sur le genre, qui dissocie féminité/masculinité de l'état d'homme ou de femme, tout comme il les distingue de l'orientation sexuelle. Une évidence ? Pas pour tous les professionnels de santé, malheureusement.
Néanmoins, ses conclusions pour le moment sont que je suis juste quelqu'un de mal das son corps et il voudrait que je prenne davantage de temps pour poser ma réflexion. Il a peut-être raison, mais il y a déjà plusieurs mois que je suis convaincu, point que je détaillerai dans un prochain article.
Son rôle actuel n'est "que" de me faire passer les tests. Il ne me fera pas passer le MMPI,parce qu'il ne le juge pas nécessaire et n'a pas les moyens de me le faire passer. Par contre, j'ai rendez-vous jeudi 19 pour le WAIS, et je ferai plus tard le Rorschach.
En premier lieu, ses conclusions m'ont fait paniquer puis je me suis souvenu du psychiatre qui semblait prêt à me donner l'attestation. J'espère que les conclusions de monsieur A. ne lui feront pas changer d'avis.
Ce conclusions, il a l'air de les tenir du fait que je me serve de mon corps dans sa totalité et que je sois capable d'avoir des relations sexuelles tout à fait satisfaisantes. J'ai eu beau lui expliquer la difficulté et la patience qu'a eu mon compagnon pour en arriver là, il reste braqué sur le fait que je ne veux pas de phallo et que ma peur de cette opération existe car j'ai encore peur de modifier mon corps. il semble craindre que je ne m'aime pas plus au masculin. Ce qui est possible mais je suis quelqu'un de complexe et ce qui ne me rend pas heureux à l'heure actuelle n'est pas que lié à mon corps. Et oui, j'ai le tort d'avoir un cerveau et d'être davantage inquiété parle monde de l'emploi précaire, la situation des SDF, des prostituées, la pollution, la condition animale...
Si je suis amené à devoir recommencer ce parcours psy ailleurs, je hurlerai à qui veut l'entendre que je veux une grosse bite et devenir joueur de foot professionnel, ça sera peut-être plus simple.

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