Voilà près de deux ans, trois peut-être, que j'ai accumulé les
accrocs dans mon "tissu social" pour le réduire en charpie. La
non-conformité de mon apparence ne me paraît pas en adéquation avec
l'idée de relations amicales.
En analysant, je constate que quiconque n'étant pas un tant soit peu ouvert d'esprit a été rayé de ma vie. Paradoxe. Moi-même ne suis-je pas puissamment intolérant en n'autorisant pas l'autre à craindre ?
Je me protège, encore et toujours, et les gens que j'aime profondément sont toujours autour de moi. Est-ce si compliqué d'aller les voir, ou au moins de leur laisser un mail ?
J'ai l'impression oui, je n'ai jamais été très communicatif bien que je feins la sociabilisation à merveille, brûlant intérieurement de trouille comme un loup pris au piège.
En analysant, je constate que quiconque n'étant pas un tant soit peu ouvert d'esprit a été rayé de ma vie. Paradoxe. Moi-même ne suis-je pas puissamment intolérant en n'autorisant pas l'autre à craindre ?
Je me protège, encore et toujours, et les gens que j'aime profondément sont toujours autour de moi. Est-ce si compliqué d'aller les voir, ou au moins de leur laisser un mail ?
J'ai l'impression oui, je n'ai jamais été très communicatif bien que je feins la sociabilisation à merveille, brûlant intérieurement de trouille comme un loup pris au piège.
Tout ce
blabla car je me suis rendu compte en allant voir une amie qui habite
non loin de chez moi que je ne l'avais pas vue depuis plusieurs mois.
Elle-même l'a constaté à ma longueur de cheveux, elle est ma coiffeuse
également.
Là, le titre s'explique. Elle m'offre une coupe de
cheveux gratuite, en salon. Je ne sais pas encore comment je vais
réussir à lui demander une coupe homme. Rien d'extrême, je tiens à mes
longueurs, mais quelque chose de masculin, quitte à ressembler à un émo
si cela me permet de rencontrer l'hésitation madame/monsieur à défaut
d'autre chose.
Je sais que j'ai là une opportunité de lui faire
mon coming-out, au moins post-coupe car je ne veux pas que ses mains
tremblent. D'un autre côté, j'évolue dans un milieu qui aime pousser
l'androgynie à son paroxysme. Bien que choisi par la seule musique, j'y
trouve un certain réconfort mais là, je m'étendrai sur le sujet dans un
autre message.
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