vendredi 11 septembre 2009

Ô féminité morbide !

A fleur de peau, plus que jamais.
Une véritable cocotte-minute. J'explose pour un oui, pour un non, suis irrité par la moindre bagatelle.
Je crée tout seul mon état de tension, comme un grand. Les deux personnes qui sont au courant acceptent bien ma transition, les autres ne se doutent de rien (il me semble) Je n'ai donc aucune raison de m'angoisser de la sorte, mais c'est plus fort que moi. J'ai beau dire aux autres de prendre chaque chose en son temps, j'ai le sentiment d'être un bien mauvais élève.
Les cauchemars sont de retour avec leur lot de nuits d'insomnie.
Une fleur sur la peau, jamais plus ?
Il me semble aberrant de rejeter en bloc ma féminité, bien qu'aujourd'hui je peine à m'habiller en femme. J'ai résolu le dilemme du placard en décidant de presque tout garder. Après tout, j'ai le droit de m'habiller en femme, où est le problème ?
J'essaie d'analyser ce sentiment : pourquoi ma féminité me paraît, non pas acceptable, mis bel et bien délicieuse si je l'observe du côté XY de moi-même ?
J'ai l'impression que si celle-ci devient un jeu alors je l'apprécierai dans sa pleine mesure. Un peu comme un écrivain publiant à l'occasion, qui peut se permettre d'écrire ce qu'il veut, opposé à l'écrivain professionnel, relégué aux guides touristiques pour pouvoir en vivre en dehors des romans.
Déjà en tant que pseudo-garçon actuel, j'aime porter des vêtements androgynes, tracer un trait de khôl sous mes yeux.
Je suis une tapette fière de ce qu'il/elle est. C'est le principal.

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