mercredi 2 septembre 2009

Tartine de bad, sauce cogitation

Bon.
Résultat en demi-teinte.
J'appelle mon ancien psy : entretien téléphonique un peu space. Je lui annonce que m'étant auto-analysé depuis un an, j'ai compris les causes de ma dépression : je suis transgenre. Sa réponse : "Whoa !"
Mais alors qu'il semblait vouloir me remballer de prime abord, cela a suscité son intérêt, ou du moins, sa curiosité. Il me conseille de voir quelqu'un dans ma ville actuelle (il vit à une heure de chez moi) et me recommande deux psys différents.
Pouf ! Pouf ! Au pif, je choisis le plus proche de chez moi. La bonne blague, c'est que j'observe le téléphone comme un con en étant incapable de l'appeler. Nausée, tête qui tourne, suée. Etat quasi habituel du moindre coup de fil chez moi, mais ici nettement accentué.
Je me sens super mal là, physiquement parlant. Je n'ai pas envie de l'appeler et de fondre en larmes. J'ai peur que ce type décide de me "guérir".
J'attends de me calmer et retente le coup, m'enfin, mon gars est chez moi et il m'est impossible de téléphoner à un inconnu si j'ai quelqu'un à côté de moi. Ce n'est pas nouveau, mais j'ai l'impression que ça n'a jamais été aussi fort.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire